
Lorsqu’on pratique l’activité de la marche nordique, c’est bien sûr parce que c’est un moyen très agréable de faire de l’exercice physique.
Cela renforce notre corps et nous permet de travailler également notre système cardio-vasculaire ainsi que cardio-respiratoire.
Mais il y a également une autre facette très sympathique qui participe au plaisir cette marche active : l’opportunité d’observer la nature (chose difficile d’accès en salle de fitness…).
Alors, soyons clairs : je ne suis pas un expert en botanique. ?
Cependant, et parce que la saison s’y prête merveilleusement bien, je souhaiterais ici vous faire partager 4 plantes qui colorient en ce moment mes sorties de marche nordique.
I – L’Aphyllante de Montpellier.
Un petit feu d’artifice…
Souvent, lors de nos sorties, nous sommes surpris par des éclats de beauté.
Cette plante se révèle comme un véritable spectacle pyrotechnique ! ?
D’un bleu étincelant, elle sort en gerbe par une multitude de tiges avec sa fleur.
On l’appelle également « œillet bleu » ou « herbe à lièvre ». Peut-être est-ce pour cela que j’ai vu plusieurs petites crottes par très loin ?
Une plante très utile puisque ses belles fleurs sont comestibles et légèrement sucrées et par ce que ses racines servaient autrefois à faire des brosses !

Aphyllanthe de montpellier

Aphyllante de montpellier : fleur
II – Le chardon laiteux.
Alors c’est vrai, cette plante pique un peu je l’admets.
Je l’ai réellement découverte lorsque, avançant dans des chemins un peu étroits, je m’y suis frotté ! ?
Cependant, sous son aspect parfois un peu décharné, ses fleurs, sous une espèce de boule épineuse, sont d’une belle couleur lilas.
Il ne faut pas le confondre avec son homologue : le chardon à capitules dense.
Pour le reconnaître, il suffit de remarquer cette espèce de couleur laiteuse des tiges ainsi qu’à ses nervures blanchâtres.
La plante est velue dans son ensemble.
Si, pour l’aphyllante de Montpellier, on pouvait manger sa fleur, là, c’est la tige qui, une fois pelée, peur être consommée crue !
D’ailleurs, si vous connaissez des recettes, n’hésitez pas à me les laisser dans vos commentaires.

Chardon laiteux
III – Le ciste cotonneux.
Ce n’est pas parce que l’on pratique une marche active que nous n’en profitons pas pour remplir nos yeux de couleurs. C’est le cas par exemple avec ce ciste cotonneux. Et j’en rencontre fréquemment à cette période !
D’une couleur rose avec de larges pétales, c’est un arbuste qui est riche en matière résineuse. Il est donc sensible, hélas, au feu. Mais paradoxalement, la germination de ses graines est fortement favorisée par l’incendie.
Les feuilles du ciste cotonneux sont encore utilisées comme thé en Algérie.

Ciste cotonneux
IV – Le thym commun.
Comment passer outre, à ce moment de l’année, la floraison de notre farigoule régionale.
Marcel Pagnol ne m’aurait pas pardonné !
Cette « herbe des brigands » (autre nom donné au thym) nous vient de loin, puisqu’on en trouve une étymologie égyptienne sous le nom de « tham » et qui désigne une espèce servant à embaumer.
Les multiples bienfaits de cette plante sont une vraie aubaine, pour nous, simples humains.
Je vous engage à me laisser vos différentes recettes de grand-mère et autre indication thérapeutique dans vos commentaires.

thym vulgaris
Ainsi, la marche active nous invite à une sorte de randonnée florale où nos sens sont en permanence mis en action.
Marcher, c’est pour moi une symbiose entre l’être et la nature où nos efforts sont récompensés, non seulement en termes de santé physique, mais également psychique.
Cependant, je souhaite pour conclure, porter votre attention sur deux choses extrêmement importantes : le massif des calanques bénéficie depuis 2012 d’une protection nationale.
Ainsi, une réglementation pour la lutte contre les incendies est instaurée du 1er juin jusqu’au 30 septembre. ?
D’autre part, respectons la nature en ne polluant pas nos sites de divers déchets et en ne ramassant pas, et ne détruisant pas, ces merveilleux joyaux naturels que nous offre ce massif.
Bonne balade !
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